Le café réduit le risque de diabète

café ennemi du diabète

Les bienfaits insoupçonnés du café sont nombreux. De l’expresso au café noir en passant par la déca et la version torréfiée, le café s’est bâti une réputation avec plus de vertus que d’inconvénients. La qualité principale des précieux grains de café étant de protéger le consommateur du diabète de type 2. Alors, le café ennemi du diabète ?

Une étude menée par des spécialistes en endocrinologie et neurologie de Wuhan, Kun Huang et Ling Zheng, a démontré qu’il existe une corrélation entre la consommation de café et la réduction des risques de souffrir du diabète de type 2.

Les chiffres

Leurs recherches ont révélé que les sujets buvant au moins 4 tasses de café par jour réduisent de 50 % leur chance de devenir diabétique. Les risques sont diminués de 7 % de plus pour chaque tasse supplémentaire. D’autres études à court terme ont également montré que les coffee-addicts et qui consomment beaucoup de café présentent rarement un taux d’insuline et de glycémie élevé.

On a aussi pu constater une amélioration des fonctions des cellules adipeuses et du foie des sujets grâce à l’augmentation des taux d’hormones bénéfiques telles que l’adiponectine. Par ailleurs, deux composantes du café ont été identifiées comme étant capables d’inhiber l’action de l’hiAPP (human islet amyloif peptide) qui est la cause du diabète de type 2.

La consommation de café aurait un impact positif pour mieux lutter contre le diabète 2. Il s’avère effectivement que les amateurs de café sont moins exposés au risque de développer la maladie, et ce, d’après les études révélées par l’ACS.

L’expérience

Au cours de leurs expériences de 16 semaines, des chercheurs ont mis au point un test sur des individus en surpoids qui ne sont pas habitués à boire du café, avec une glycémie élevée à jeun. Ces personnes ont été réparties en trois groupes distincts et au hasard : consommant du décaféiné, buvant 5 tasses de café et n’en prenant aucune.

Aux termes de l’expérience, ceux ayant bu les 5 tasses de café présentaient un taux de glycémie très faible. En revanche, aucun changement n’a été observé pour les deux autres groupes. Par ailleurs, même si les résultats varient d’un individu à un autre, les effets néfastes sur l’insuline et la glycémie s’équilibrent avec le temps, toujours selon les résultats des recherches. Les deux substances précitées peuvent d’ailleurs augmenter lorsqu’on commence à boire du café. Toutefois, après quelques semaines ou mois de consommation régulière, les taux se stabilisent et baissent de manière significative.

Pour conclure

En conclusion, les caféinomanes ne semblent pas affectés par l’augmentation du taux de glycémie et d’insuline.